Expérience négative aux frontières de la mort, après une tentative de suicide

Antoinette témoigne de l’expérience traumatisante qu’elle a vécue à 45 ans, alors qu’elle attente à sa vie. Elle nous raconte comment depuis 1996, cette expérience de conscience non ordinaire a bouleversé son quotidien.

Voici ce que nous écrit Antoinette avant l’interview :

Je souhaiterais que mon expérience puisse aider.

Aux personnes déprimées, en totale « nuit », je voudrais leur dire qu’il y a toujours une issue. S’il nous semble que tout est noir il faut trouver la lueur qui est tout au fond de nous.

Nous sommes tous confrontés à la souffrance à un moment ou à un autre, tout dépend ensuite de notre réaction. En ce qui me concerne j’ai fait de cette souffrance « un malheur » qui m’a couté une dizaine d’années pour en sortir. Trouvez des personnes à l’écoute et ne perdez pas courage.

Pour les personnes ayant fait une EMI : parlez-en, les gens sont plus aptes actuellement à vous croire. Et laissez tomber les sceptiques, leur ouverture d’esprit viendra plus tard.

Je pense que les « enfers » dans lesquels nous sommes plongés lors d’EMI négatives sont nos peurs. Depuis que je suis née, mes grandes peurs sont : l’emprisonnement, le rejet, la solitude, le noir, … Dans ce tunnel c’est à l’extrême que j’ai ressenti tout cela.

J’ai pris conscience avec le temps que cette épreuve n’était pas une punition mais une mise en garde : stop ! On n’a pas le droit de couper notre cordon de vie !

Et à ce moment là de ma vie, j’avais oublié d’entretenir l’étincelle qui était en moi ; même si je suis toujours restée « connectée » à un Au-delà dont je n’ai jamais nié l’existence.

Antoinette

Le témoignage en vidéo

Les expériences de mort imminente dites négatives

Un expérienceur d’état de conscience aux frontières de la mort sur dix, rapporte avoir été témoin de phénomènes traumatisants

Comme nous l’avons évoqué dans un précédent article, depuis les années 1970, les scientifiques et les chercheurs ont recensés plus de 13 millions aux Etats Unis et 16 millions en Europe, de témoignages d’expérience aux frontières de la mort, dont 2.5 millions en France.

Ces phénomènes sont rapportés par 8 à 18% (selon les études) de personnes réanimées après un arrêt cardio-respiratoires ou un coma. Si ces incursions dans des sphères intangibles, décrites comme sublimes, alors que l’individu est dans un état de conscience non ordinaire, ces expériences aux frontières de la mort, peuvent aussi se révéler négatives. Ce sont alors des « épreuves psychiques infernales », qui sont décrites par certains expérienceurs, comme des scènes désagréables, effrayantes.

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Ces témoignages représentent environ 10 % des expériences recensées. Ce chiffre est probablement inférieur à la réalité. Car si les expérienceurs qui ont vécu cette aventure ineffable et prégnante tardent à se confier, de crainte d’être pris pour fous, ou incompris, ceux qui ont expérimenté des phénomènes négatifs, peinent à en faire le récit pour des raisons similaires, mais aussi parce qu’ils sont loin d’en ressentir de la félicité.  

Il convient de noter que les personnes réanimées après un état de mort clinique constaté ou de coma, qui disent avoir vécu des EMI négatives, rapportent des sentiments intenses de détresse, de peur et de désespoir.
Ces expériences peuvent avoir laissé un impact significatif sur leur santé mentale et émotionnelle, pouvant entraîner des troubles tels que le stress post-traumatique, la dépression, l’anxiété ou d’autres problèmes psychologiques

Voici quelques caractéristiques communes associées à ces expériences dites négatives

  1. Les expériences inverses : les personnes décrivent souvent des sentiments d’angoisses, de terreur, de tristesse, ou de désespoir, intenses. Elles peuvent se sentir piégées, impuissantes ou en proie à une présence menaçante.
  2. Les expériences du néant : certaines personnes décrivent une impression de détachement de leur corps physique, mais au lieu d’une expérience agréable et paisible, elles se sentent seules abandonnées ou condamnées. Contrairement aux expériences de mort imminent positives, les EMI négatives sont souvent dépourvues de sentiments de paix, de lumière ou d’amour.
  3. Les expériences dites infernales : les individus peuvent rencontrer des entités hostiles, démoniaques ou effrayantes. Ils peuvent ressentir des attaques psychiques, des tentatives de possession ou d’autres formes d’agression

Il faut rappeler que les recherches sur la conscience se heurtent à l’impossibilité ni d’observer, ni de reproduire une EMI. Cela reste un vécu subjectif et individuel. C’est la masse des millions de témoignages qui abondent dans le même sens qui interpellent les scientifiques.

Comme le conclut Sam Parnia dans sa dernière étude publiée dans le journal Science Daily le 12 avril 2022 : « /… bien que les études systématiques n’aient pas été en mesure de prouver de manière absolue la réalité ou signification des expériences de patients et des revendications de conscience par rapport à la mort, il a été impossible de les renier non plus ».

RD Supreniro invite à réfléchir sur ce phénomène de conscience non ordinaire, qui survient alors que le cœur et le cerveau sont inopérants.

C’est un sujet sociétal à aborder sans tabou,
notamment dans un contexte préventif des actes suicidaires.

Le suicide est un acte tragique qui peut entraîner des conséquences graves et permanentes.
Il est crucial de comprendre que des ressources et un soutien sont disponibles pour aider les personnes en détresse et prévenir les tragédies liées au suicide. Il est essentiel d’offrir un soutien et une écoute bienveillante aux personnes qui sont traversés par des idées suicidaires. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes confronté à des pensées suicidaires, il est important de demander de l’aide immédiatement. Vous pouvez contacter une ligne d’assistance téléphonique, un professionnel de la santé mentale ou vous rendre aux urgences pour obtenir une aide appropriée.
Voir l’ensemble des dispositifs ici

Nous vous invitons à visionner un extrait de la conférence Neuroplanète du 14 mars 2023 avec : – Dr Christophe Fauré, psychiatre, psychothérapeute, – Dr Fulvio Mazzola, médecin niçois et moine bouddhiste. Animé par Nicolas Bastuck, rédacteur en chef Société au Point qui évoque justement les expériences négatives.

Accès à la vidéo complète :
https://www.youtube.com/watch?v=trmDFOme6JA

Une culture de prévention du suicide, c’est comment ?

magic, wand, hat

Définition :
Une culture de prévention du suicide (CPS) est une approche globale et proactive visant à promouvoir la santé mentale et le bien-être émotionnel dans une communauté ou une société donnée, à prévenir les comportements suicidaires et à réduire le taux de suicide.

Un système collaboratif :
Cette méthode implique un ensemble de mesures (l’éducation, la sensibilisation, la formation, la fourniture de ressources et de services de soutien, la promotion de la santé mentale et du bien-être général) et une collaboration entre les organisations (de santé mentale, les établissements de santé, les organismes gouvernementaux, les médias, les éducateurs, les travailleurs sociaux, et les membres de la communauté en général).

Une prévention globale :

Elle vise à promouvoir dès l’enfance des comportements sains et des pratiques de vie positives, à réduire la stigmatisation associée à la maladie mentale et au suicide, à créer un environnement qui encourage les personnes à rechercher de l’aide, à offrir des moyens de prévention et de traitement pour les personnes en crise.

Une vigilance citoyenne :

La CPS implique une démarche individuelle et collective, qui vise à prévenir le suicide à différents niveaux : individuel, familial, communautaire et sociétal.

Elle se concentre sur la prévention primaire (promotion de la santé mentale et du bien-être), la prévention secondaire (dépistage précoce des risques de suicide) et la prévention tertiaire (prise en charge des personnes ayant tenté de se suicider).

Que faut-il faire en France pour développer une CPS ?

Il est important de noter que la CPS est un enjeu mondial et que de nombreux pays travaillent pour développer des stratégies de prévention efficaces.

Plusieurs actions peuvent être entreprises en France  

Accédez au projet RD Supreniro

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Idéation suicidaire et rêves, l’inconscient nous prévient il ?

S’il occupe un tiers de notre vie et que nous savons cette fonction biologique vitale, le sommeil (dont le rêve) reste encore un mystère et la communauté scientifique débat toujours sur sa ou ses fonctions précises.
L’analyse des rêves peut-elle prédire le passage à l’acte suicidaire ?

Troubles du sommeil et suicidalité –
Une analyse longitudinale d’une étude communautaire représentative sur 30 ans
Lire ici

Devant. Psychiatrie, 16 juillet 2018 Sect. Troubles du sommeil Volume 9 – 2018

Une courte durée de sommeil et une mauvaise qualité de sommeil prédisent les idées suicidaires du lendemain : une étude d’évaluation écologique momentanée
Lire ici

Cambridge University Press:  26 avril 2018

Mauvais rêves et cauchemars précédant les comportements suicidaires
Lire ici

Geoffroy PA, Borand R, Ambar Akkaoui M, Yung S, Atoui Y, Fontenoy E, Maruani J, Lejoyeux M. Bad Dreams and Nightmares Preceding Suicidal Behaviors. J Clin Psychiatry. 2022 Nov 23;84(1):22m14448. doi: 10.4088/JCP.22m14448. PMID: 36416752.

Défaillance au niveau des statistiques de cause de décès et recommandations

D’après le 5ème rapport de l’Observatoire National du Suicide – sept 2022

La refonte du certificat de décès

Au printemps 2021, un rapport sur les statistiques des décès en France fait état de défaillances dans l’établissement des statistiques sur les causes médicales de décès et liste plusieurs rapports rédigés à la demande de l’administration par trois inspections générales :

  • L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS),
  • L’Inspection générale de l’Insee
  • L’Inspection générale de l’éducation du sport et de la recherche (IGESR).

Les administrations destinataires de ce rapport ont alors mis en place un projet auprès du directeur de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), en étroite collaboration avec le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (InsermCépiDc). Ce projet se décline en deux grands objectifs.

  • À court terme, le rattrapage des délais de production des statistiques sur les causes de décès doit permettre de mettre la France en conformité avec les obligations européennes et d’éclairer les autorités sanitaires sur les impacts de la crise liée au Covid-19
  • À moyen terme, l’objectif est l’amélioration des différentes étapes nécessaires au suivi des causes de décès, depuis la rédaction du certificat par le médecin jusqu’à la mise à disposition des chiffres. Le but est ici d’améliorer la précision et la vitesse de mise à disposition des données, et de favoriser la diversification de leurs usages.
  • Certaines de ces évolutions s’appuieront sur les travaux récemment menés par le CépiDc de l’Inserm pour améliorer sensiblement la proportion de certificats de décès codés automatiquement
  • Des moyens permettant le recrutement récent de codeurs médicaux et nosologistes supplémentaires ont été dégagés. L’accélération du déploiement de la certification électronique, impulsée par la pandémie de Covid-19, a été confortée par l’instauration, d’un décret prenant effet au 1er juin 2022 obligeant les établissements de santé publics et privés et les établissements médico-sociaux à utiliser ce mode de transmission, le recours au certificat papier devant devenir exceptionnel (décret n° 2022-284 du 28 février 2022 relatif à l’établissement du certificat de décès).

Une hausse de la certification électronique est partiellement attendue à l’occasion de la mise en production
d’une nouvelle version de l’application de certification électronique à l’automne 2022.
Cette application permettra d’interagir avec le médecin certificateur pour lui faciliter
la déclaration d’une information précise et rapidement exploitable

Ce projet de refonte générale des statistiques sur les causes médicales de décès, ainsi que l’augmentation du codage automatique et de la transmission électronique des certificats, devraient contribuer à améliorer la qualité des données concernant l’ensemble des décès – en particulier ceux par suicide – tout en accélérant leur mise à disposition, ce afin d’alimenter le pilotage de la prévention du suicide. Par ailleurs, le nouveau certificat de décès, entré en application au 1er janvier 2018 mais dont le déploiement a été progressif, contient des rubriques nouvelles ou modifiées et devrait également contribuer à améliorer la mesure. Règlement (UE) n° 328/11. 25 . En particulier, une rubrique sur les circonstances apparentes du décès, parmi lesquelles figure le suicide, a été ajoutée pour inciter les médecins certificateurs à limiter les ambiguïtés en cas de mort violente. Un contrôle qualité et une expertise de ce nouvel élément et de ses implications sur le comptage des décès par suicide est actuellement en cours à l’Inserm-CépiDc.

Enfin, depuis le 1er janvier 2018, un volet complémentaire doit obligatoirement être renseigné, en cas de recherche médicale ou médicolégale de la cause de décès, ce qui est une situation courante en cas de suicide. Le remplissage de ce volet complémentaire reste aujourd’hui limité, malgré une campagne d’accompagnement et de communication auprès des instituts médicolégaux par l’Inserm-CépiDc. Dans l’attente de ces progrès et afin d’assurer une surveillance réactive des décès par suicide, Santé publique France et l’Inserm-CépiDc ont développé un algorithme de reconnaissance des suicides pour documenter l’évolution temporelle de ce type de décès lors de la pandémie de Covid-19 en France (fiche 1). Cet algorithme ouvre des perspectives intéressantes pour des travaux futurs et pour une surveillance réactive des décès par suicide.

Une autre recommandation du précédent rapport de l’ONS portait sur la nécessité d’améliorer le codage des tentatives de suicide dans les données hospitalières (programme de médicalisation des systèmes d’information [PMSI]), dont la fiabilité a été questionnée par les experts. Une recherche visant à évaluer la qualité de ce codage a ainsi été lancée en septembre 2021. Ce projet, en cours, se focalise sur les tentatives de suicide ayant conduit à un passage à l’hôpital (urgences, soins intensifs, psychiatrie), et notamment sur les données médico-administratives issues de ces passages. Il étudie le niveau de fiabilité des données administratives relatives aux gestes auto-infligés (évaluation du nombre et du taux de lésions auto-infligées non codées, du nombre et du taux de codages erronés au regard des données des dossiers médicaux) afin, d’une part, de déterminer un facteur de correction aux données médico-administratives quand elles sont utilisées à visée épidémiologique et, d’autre part, de suivre l’évolution de la qualité des codages suivant une méthode robuste et réplicable. Cette étude pilote, menée au CHU de Dijon et au centre hospitalier spécialisé (EPSM) La Chartreuse de Dijon, permettra notamment de faire ressortir des premiers éléments sur les problèmes méthodologiques ou organisationnels rencontrés, et sur les moyens nécessaires à la construction d’une méthodologie applicable en pratique à un grand nombre d’établissements, grâce à des ressources optimisées.

Le cas des suicides professionnels

Depuis le précédent rapport, les travaux sur les possibilités de mieux connaître les suicides liés au travail et sur l’analyse statistique des gestes suicidaires selon la situation professionnelle des personnes ont également avancé. L’exploitation de l’EDP-santé, déjà évoquée plus haut, permet de documenter, de façon inédite, les caractéristiques sociodémographiques des personnes hospitalisées pour tentative de suicide (fiche 17). De même, une étude expérimentale conduite avec huit instituts de médecine légale, qui fait suite à une recommandation du premier rapport de l’ONS en 2014 et dont la méthodologie a été présentée dans le quatrième rapport paru en 2020, établit qu’environ un décès par suicide sur dix a été identifié comme étant en lien potentiel avec le travail. Parmi les personnes dont on savait qu’elles occupaient un emploi, le travail semble avoir joué un rôle dans le geste suicidaire dans 42 % des cas (fiche 18 du 5ème rapport ONS). Cette étude émet des propositions pour mettre en place un système de repérage des suicides en lien avec le travail à partir des informations détenues par les instituts médicolégaux (IML)

Le projet RD Supreniro prend forme, vie, et se diffuse !

De la bouche à l’oreille, d’un réseau à un autre, entre ami.e.s, collègues, famille, les fêtes de fins d’année sont un temps propice pour prendre soin les uns des autres, et ouvrir la parole sur un sujet douloureux mais encore tabou. En parler, donner à lire, c’est déjà faire de la prévention.

Merci à Jean-Michel GRANDSIRE, éditeur (JMG Éditions) du livre “Vivre?” , d’avoir offert une belle visibilité à mon projet, sur sa revue trimestrielle Parascience n°127 (que je ne peux que vous encourager à acquérir -pour vous ou pour offrir- en cliquant sur ce lien https://jmgeditions.fr/produit/parasciences-127/ )

Vous pourrez y lire l’article que j’ai consacré au projet RD Supreniro, portant le titre évocateur : “EMI ET CULTURE DE PRÉVENTION DU SUICIDE : UN ART DE VIVRE AU 21ème SIÈCLE”

Ce projet existe au bénéfice de tous, et perdurera grâce à vous .
Merci de votre soutien !

Expérience de mort imminente partagée

La preuve que l’on attendait ?

Lorsque l’expérience de mort imminente est partagée simultanément par des personnes, présentes au chevet du mourant, qui sont elles tout à fait en vie, et qui témoignent avoir vécu les critères d’une EMI (selon l’indice WCEI), comment ne pas confondre notre scepticisme à cette réalité objective ?

Est ce que le phénomène des EMI partagées, est le sésame qui permettra de démontrer la réalité d’un état de conscience non localisé dans le cerveau ?

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Un médecin témoigne de l’expérience de mort imminente partagée qu’il a vécu

Interview du docteur Jean-Pierre POSTEL par l’Institut Suisse des Sciences Noétiques –
Un médecin témoigne de l’expérience de mort imminente partagée qu’il a vécu simultanément avec sa femme (médecin) et leur fils (infirmier) alors qu’ils sont au chevet d’un proche mourant.

« Les élèves à l’infirmerie scolaire : identification et orientation des jeunes a haut risque suicidaire »

Enquête de Marie Choquet, épidémiologiste, et Xavier Pommereau, psychiatre

« Les élèves à l’infirmerie scolaire », enquête menée auprès de 21 établissements scolaires de Gironde (8 collèges, 8 lycées d’enseignement général, 5 lycées d’enseignement professionnel) comprenant deux parties principales : 1°/les consultants de l’infirmerie scolaire ; 2°/les suicidants à l’infirmerie, le présent document ne détaillant que cette dernière partie. L’enquête a inclus près de 1000 élèves âgés de 11 à 21 ans. Elle s’est déroulée en mars et avril 2000.

Dans le cadre de son projet pédagogique global, RD Supreniro propose d’établir un lien numérique, entre le livret scolaire traçant les séances du plan de formation suivies durant le cursus étudiant de 7 ans à 25 ans, et l’application “Mon espace santé”, dans le but d’établir l’influence d’une culture de prévention du suicide dès l’enfance, sur le taux de tentatives de suicide tout au long de la vie.

Consulter le Plan de formation RD Supreniro ICI
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Expérience de mort imminente (EMI) et suicide : le choc ontologique qui change tout.

D’après un article de Pascal le Maléfan – janvier 2018

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RD Supreniro vous partage un article très intéressant de Pascal le Maléfan (Psychologue, Psychanalyste, Professeur de psychologie clinique, université de Rouen) qui pose un corollaire entre EMI et récidive de l’acte suicidaire.

La clinique des suicidants rapportant avoir vécu une expérience de mort imminente, n’étaye pas de théorie selon laquelle “vivre un état de mort” protégerait de la récidive, cependant certains expérienceurs reconnaissent que ce vécu subjectif a redonné un sens à leur vie.

Mieux connaître la conscience, à travers les témoignages d’expériences de mort imminente, les recherches expérimentales, peut-il participer à la prévention du suicide, avant même toute première tentative ?

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Le suicide, pourquoi il faut en parler.

La parole soulage !

https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/le-suicide-pourquoi-il-faut-en-parler-25386319.html

Emission du 27 mai 2015 sur la chaîne RTS (Radio Télévision Suisse, site : rts.ch)

Dans ce reportage, les éclairages des spécialistes font échos aux témoignages d’hommes et de femmes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours mais aussi de personnes qui ont perdu un proche à la suite d’un suicide.

Miviludes

Rapport d’activité et études 2018/2020

La Miviludes observe et analyse le phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, et informe le public sur les risques et les dangers auxquels il est exposé. Accès au site ICI

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Loi relative à «l’interdiction des violences éducatives ordinaires»

La France devient le 10 juillet 2019 le 56éme pays à interdire les châtiments corporels sur les enfants

Le 119, c’est le numéro gratuit d’aide pour les enfants en danger

Un projet de loi voté presque à l’unanimité.

Depuis deux siècles en France, la chambre criminelle de la Cour de cassation reconnaissait aux parents et aux éducateurs un « droit de correction ». En 1958, le droit de correction paternel a été supprimé du Code civil, cependant, la jurisprudence du droit de correction coutumier a perduré.

Après avoir été condamné par le Conseil de l’Europe en 2015  pour ne pas avoir encore interdit les châtiments sur les enfants (Violences, fessée, gifle, tirage d’oreilles…), le Parlement français a adopté la loi relative à « l’interdiction des violences éducatives ordinaires » le 10 juillet 2019

Proposition de loi n°2244 de Mme Edwige Antier

« L’enfant a droit à une éducation non violente. Aucun enfant ne peut être soumis à des châtiments corporels ou à toute forme de violence physique ».

Le texte de loi sur l’interdiction des violences éducatives ordinaires est adopté à main levée à l’unanimité le 10 juillet 2019.
Il est inscrit dans le Code civil, à l’article lu à la mairie lors des mariages, que “l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques”.

Un bilan accablant

Le secrétaire d’État comme la plupart des orateurs ont dressé un bilan accablant des conséquences souvent durables des violences exercées sur l’enfant et sur l’adulte en devenir : Baisse de l’estime de soi, augmentation des comportements antisociaux…
C’est un facteur de risque de crise suicidaire. En France, un enfant entre 5 et 14 ans met fin à ses jours tous les 12 jours environ.

Risques en cas de non respect de la loi :

la loi ne concerne que les titulaires de l’autorité parentale, ainsi que les assistantes maternelles. Toutefois, si ce droit n’est plus reconnu aux parents, il ne doit donc plus l’être aux autres adultes.

  • Être signalés à la police,
  • Les services sociaux peuvent retirer la garde de l’enfant,
  • Prescription d’un stage ou d’une formation (par exemple, stage de responsabilité parentale),
  • Réparation du dommage subi,
  • Mesure d’éloignement,
  • Cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende dans les cas les plus graves.

Thierry BECCARO devient ambassadeur UNICEF FRANCE

L’animateur et comédien, devenu écrivain en témoignant de son enfance difficile, a été nommé ambassadeur d’UNICEF France, à son retour de mission en Côte d’Ivoire.
Publié le 08 avril 2019© UNICEF/UN0285088// Frank Dejongh Lire l’article ici

“Un enfant protége ses parents, même s’il est battu”.

“Un enfant n’a pas les moyens et les mots pour demander de l’aide”.

“Un enfant maltraité va devenir un adulte fragile, en manque de confiance en soi, sujet à une peur indicible”.

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Chaîne You Tube BRUT, Thierry Beccaro témoigne

Pour aller plus loin

Bientôt un numéro national de prévention du suicide

Reportage de Cécile Bidault de France Bleu Nord. (29/03/21)

Le CHU de Lille a été choisi par le gouvernement pour coordonner la création du futur numéro national de prévention du suicide. Un numéro de téléphone qui sera activé le 10 septembre 2021. Il pourra être appelé par des personnes qui ont des idées suicidaires, et leur entourage.

Quand le cinéma fait l’autopsie du choix de mourir.

Les salles de cinéma rouvrent en ce 19 mai 2021, et c’est avec enthousiasme que j’ai pris mon billet pour voir le dernier film d’Albert DUPONTEL « Adieu les cons ».

Quelle ne fut pas ma stupéfaction aux dernières images du film !

J’ai quitté la salle, encore plus déterminée à œuvrer au développement d’une culture de prévention du suicide !

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Enquête nationale sur la santé mentale des jeunes enfants

Au printemps 2022, Santé publique France lancera, avec l’appui des ministères chargés de la Santé et de l’Éducation nationale et des acteurs agissant auprès des enfants et des jeunes, une enquête visant à produire des indicateurs de santé mentale chez les enfants de 3 à 11 ans en France métropolitaine et dans les DROM.

Crédits Pixabay

Source site Santé Publique France –
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Troubles psy, légers à modérés : le nouveau dispositif du gouvernement

Forfait psy pour les enfants et les adolescents

 Crédit Pixabay

Ce dispositif d’accompagnement psychologique* dans le contexte de la crise sanitaire, s’adresse aux mineurs.

Il s’agit de la prise en charge financière de dix séances chez un psychologue, pour les enfants de 3 à 17 ans.
Les professionnels de l’enfance alertent sur la hausse des pensées suicidaires dans cette catégorie de la population.
Emmanuel Macron a annoncé ce plan de prévention destiné à faire le point et traiter les troubles psychiques liés à la crise sanitaire de la Covid-19.
Source France Info du 04/05/2021

* mai 2021 à janvier 2022

Hausse des primo consultations en pédo psychiatrie

Des professionnels de santé alertent sur la hausse importante des primo consultations pédopsychiatriques, dans le contexte de la crise sanitaire. Comment accompagner ces jeunes, pour qu’ils fassent le choix de vivre, malgré l’isolement, la rupture avec le cercle amical, l’anxiété de transmettre le virus à leurs proches, l’arrêt des activités culturelles et sportives ? Comment redonner du sens au quotidien ? 
Pédopsychiatrie - Charles Perrens Bordeaux
Image extraite du livret d’accueil du Pôle Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (PUPEA)

Bordeaux : flambée des hospitalisations de jeunes adolescents en psychiatrie à Charles-Perrens

Article du 15/04/2021 de America Lopez – Lire l’article

A propos de la crise sanitaire 2019

Image par Free-Photos de Pixabay 

La pandémie de Covid-19 exacerbe certains facteurs de risque des crises suicidaires, et les associations d’écoute ainsi que les professionnels de santé alertent sur l’effet rebond auquel il convient peut-être de s’attendre sur les mois à venir.

La pandémie de Covid-19 exacerbe certains facteurs de risque des crises suicidaires, et les associations d’écoute ainsi que les professionnels de santé alertent sur l’effet rebond auquel il convient peut-être de s’attendre sur les mois à venir.
Cependant, en l’absence de données randomisées, il est impossible d’établir un prévisionnel, d’autant plus que dans le contexte d’urgence sanitaire mondial, les ressources cliniques et économiques sont prioritairement investies dans les secours de première urgence.
Bien que la situation mondiale soit anxiogène, touchant toutes les populations, tous les âges, il convient de considérer que, compte tenu de – la fermeture des écoles, le télétravail, le chômage partiel – les facteurs de risque liés aux harcèlements scolaires, à l’épuisement professionnel et le stress associé à l’insécurité économique sont régulés en France.
Il convient d’être extrêmement prudent avec un modèle prévisionnel qui ne retient que les facteurs de risque sans tenir compte des facteurs de compensation.
Certes, le confinement prolongé, l’isolement, la perte de liens sociaux, la distanciation sociale, la perte d’emploi liée à la pandémie, le stress des professionnels en première ligne, peuvent impacter la santé mentale.
Le deuil d’un proche, auquel s’ajoute parfois la douleur de ne pas avoir pu l’accompagner en réanimation, ou de ne pas avoir pu assister à ses obsèques du fait des restrictions sanitaires, renforce la détresse contextuelle.
Cependant, nombreux sont ceux qui ont pu à cette occasion, découvrir que l’on pouvait apprendre à vivre autrement. Il est fait de plus en plus mention d’un « monde d’après », l’inconscient collectif se prépare déjà à un changement de paradigme. 
Il semble que cette pandémie nous ait donné un regard nouveau sur l’essentiel, sur le sens de la vie. D’une absence de connaissance du virus, de son vecteur de transmission, face aux normes sanitaires imposées et jugées le plus souvent inadéquates et disruptives, face aux protocoles thérapeutiques décriés et contestés, l’on assiste progressivement, à une volonté de plus en plus marquée de vivre autrement.
Ainsi, faire le choix de vivre, repose chaque jour sur la certitude que nos espoirs de vaincre la souffrance physique et/ou morale est possible. C’est ce « possible » que je souhaite vous soumettre, à travers mon engagement dans le développement d’une culture de prévention du suicide.