Caractéristiques du public accueilli

Le public n’est pas coutumier des formations pour le développement d’une culture de prévention du suicide, il se compose de différents niveaux à partir de la fin de l’école primaire à l’âge senior.

Le plan de formation à court terme, est de couvrir les notions élémentaires (module I) de la connaissance des facteurs de risque et les ressources et dispositifs existant pour prévenir les idées suicidaires. Puis progressivement, développer une culture nationale de prévention du suicide (modules II à IV).

Définition du projet

Dans le cadre national du plan de santé publique 2022 « Priorité Prévention », l’association RD Supreniro souhaite emmener les jeunes de 7 ans (âge où se constitue la notion d’irréversibilité de la mort) à 25 ans, à intégrer les bases d’une culture citoyenne et laïque de prévention du suicide, en amont de toute pathologie suicidaire.

Quel est l’objectif du projet ?

Infléchir la courbe du taux de mortalité par suicide qui augmente avec l’âge.

Donner dès l’enfance les ressources et les moyens pour, tout au long de sa vie, savoir identifier les facteurs de risques, les phases préliminaires de l’acte suicidaire, et savoir où demander de l’aide, en cas de souffrance intolérable, qu’elle soit observée pour soi ou pour un proche.

Quels sont les enjeux du projet ?

Motiver les jeunes à s’inscrire dans une démarche pérenne, citoyenne et laïque de prévention du suicide pour que, chaque année, l’on puisse mesurer le bénéfice d’une pédagogie globale de prévention, en constatant la baisse du taux de suicide sur chaque profil cible du produit de formation.

Que faudrait-il pour produire le changement recherché ?

Un accompagnement collectif et personnalisé dès l’âge de 7 ans.

Le parcours d’accompagnement de l’association SUPRENIRO

À l’inscription dans le dispositif, il y a un entretien de positionnement. L’entretien d’entrée permet de déterminer le niveau de connaissances et des compétences.

L’intention est de mobiliser l’apprenant pour des objectifs atteignables et concrets. Ce public peut avoir une totale méconnaissance du sujet et il est primordial de recueillir sa pleine adhésion et son investissement dans l’action d’apprentissage. L’appréhension face au thème de la mort et qui plus est, par suicide, est à prendre en compte.

Leur participation active est encouragée, notamment dans la recherche et le traitement de facteurs de risque pouvant impacter leur qualité de vie.

Leur autonomie est sollicitée, notamment dans la recherche des coordonnées d’associations d’écoute, des numéros d’urgence, la liste des gestes et des mots de premiers secours.  L’objectif est que la personne devienne actrice et autonome dans une vigilance citoyenne.

La parole des participant est largement sollicitée afin de mettre en lumière des évènements qui les ont impactés, ou un contexte de vie favorable à l’émergence d’idées suicidaires, et les amener le plus tôt possible à prendre conscience de l’intérêt d’entrer dans un processus de réparation.

Des ateliers, des jeux de rôles sont programmés. Ce temps est comptabilisé en temps de formation La connaissance des moyens existants et facilement accessibles, pour sortir de son isolement, du déni et combattre la souffrance morale ou physique devenues intolérables.