Peut-on encore choisir de mourir ?

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Avec tous les phénomènes, dits extraordinaires, et corroborés dans leurs manifestations scientifiquement, il devient de plus en plus difficile pour les sceptiques d’opposer des arguments, face à l’éventualité de l’existence d’une conscience individuelle exogène, susceptible de survivre au corps biologique.
Sommes-nous prêts à aborder l’après-vie sous cet angle-là ?

Ce que nous savons sur les lois qui régissent notre monde, est limité à ce que la science déterministe en définit. Pourtant les expérimentations et les observations sur les molécules d’eau, les photons et l’expansion de l’univers, vont bien au-delà, avec leurs propriétés physico-chimiques.

Se pourrait-il que l’omnipotence de la Conscience soit l’axiome primordial de la nature de notre univers ?

Dans le doute, croire que la conscience individuelle disparaît avec le corps, est un pari dangereux si l’on cherche l’apaisement d’une souffrance physique ou morale insoutenable. 

S’interroger sur la disparition de la souffrance morale après une mort par tentative aboutie est une vaste question, n’est-ce pas ?
Qui peut affirmer que le suicidé a trouvé le repos ?

Supposer que la survivance de la conscience individuelle n’existe pas, est un pari dangereux.

Si nul ne peut établir scientifiquement la survivance de la conscience, nul ne sait prouver son extinction à la mort du corps physique.

N’y a-t-il pas dans cette ambivalence, matière à explorer des perspectives, qui sans être prouvées par la science, pourraient tout au moins être admises et contribuer ainsi, au moins par le doute philosophique et scientifique qu’elles génèrent, à désamorcer un processus suicidaire, simplement parce que la mort par tentative aboutie ne signerait plus la fin des souffrances morales, et que cette incertitude, poussera inévitablement le suicidant à chercher des alternatives positives à son mal-être dans le contenu des sources et ressources à sa disposition.

Il semble plus qu’urgent de communiquer largement sur l’inutilité du passage à l’acte, et de s’engager dans le développement d’une culture de prévention du suicide dès l’enfance, basée sur la suicidologie et la probabilité de l’existence d’une conscience individuelle exogène, pour que les nouvelles générations puissent :

  • Prévenir les facteurs de risque
  • Avoir intégré les raisons de faire le choix de rester en vie dans les moments les plus critiques.
  • Avoir accès de façon immédiate, aux ressources pour intervenir en cas d’urgence, face à une crise suicidaire dont elles seraient les témoins ou les victimes.
  • Libérer la parole, pour soulager, soutenir et donner la possibilité, à tous ceux qui souffrent, de demander de l’aide sans honte, ni peur de déranger