Euthanasie ou Suicide assisté

Dans les deux cas, ces actes désignent les moyens utilisés pour mettre fin à ses jours.

Soit la mort est déclenchée par un tiers, soit elle est déclenchée par le patient lui-même, qui souhaite mettre fin à des souffrances jugées intolérables.

Le 8 avril 2021, à l’Assemblée Nationale, le député Olivier Falorni a présenté une nouvelle proposition de loi relative à la fin de vie, légalisant une « aide médicalisée active à mourir » par injection létale. Ecouter ici

4000 amendements ont été déposés pour s’opposer à son adoption 

Voir la séance ici (à partir de 1:15:40)

La question de la place de l’euthanasie ou du suicide assisté dans la législation des différents pays est source de débat. 

La plupart des pays les interdisent.

Depuis 1991, les soins palliatifs font partie des missions de l’hôpital et leur accès est présenté comme un droit des malades.

Il existe des soins palliatifs à visées thérapeutiques et des soins palliatifs à visées symptomatiques. (loi dite Claeys-Leonetti)

Ce sont des soins qui visent essentiellement au confort du malade, souvent en phase de fin de vie. L’objectif des soins palliatifs est de prévenir et de soulager les douleurs physiques, les symptômes inconfortables ou la souffrance psychologique.

En parallèle, une aide psychologique, morale, spirituelle, peut être offerte aux patients et à leurs proches.

En Suisse, Stop Dérives Suicide Assisté, est une association créée pour lutter contre les dérives du suicide assisté[1]

[1]https://www.stop-suicide-assiste.ch/